Bien avant Christophe Colomb,
les Amérindiens avaient promu le manioc, cette racine vénéneuse, au rang
d'aliment de base :

Le tubercule est lavé dans la rivière
puis pelé à l'aide d'instruments
en pierres ou en coquillages.

Puis il est rapé sur une planche hérissée d 'éclats de pierre
ou sur des morceaux de corail plat,
afin d'obtenir une bouillie.
Le manioc rapé est ensuite pressé
dans un tube en vannerie appelé
" matapi " ou couleuvre à manioc
que l'on étire pour en extraire
le jus empoisonné au travers des mailles.
Cette opération terminée, on sort
les  pains de manioc  compacts
des couleuvres .

Enfin, ces pains de manioc sont séchés puis transformés en farine à l'aide
de tamis de vannerie, carrés ou ronds, appelés " hibichets ".
A la Manioquerie de l'Île aux Cent Moulins, on se met un point d'honneur
à élaborer la farine de manioc selon ces techniques héritées des amérindiens.
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