Enfin, la farine est jetée sur des platines chauffées au feu de bois.
Cette cuisson lente appelée "rouissage" achève de neutraliser l'acide cyanhydrique. Au cours de cette opération, la farine
doit être constamment retournée
à l'aide d'un rabot.

Après le pressage, le manioc se présente sous la forme de blocs compacts qu'il faut tamiser afin de les réduire en farine et de les débarasser d'éventuels déchets.
La farine est enfin prête à être utilisée dans de nombreuses recettes
de cuisine créole.
A la Manioquerie de l'Île aux Cent Moulins,
on utilise uniquement des outils traditionnels : tamis, coui (demie calebasse évidée),
rabot pour remuer la farine,
caret pour retourner les cassaves.
On profite  des platines encore chaudes pour faire des cassaves.
De la moussache étalée en forme de galette,  garnie de confiture de goyaves ou de coco avant d'être repliée et ... dégustée encore tiède.
Cette gourmandise  n'a pas d'équivalent ...!
L'utilisation de ces outils associée à un savoir-faire transmis
de génération en génération contribuent à produire
une farine au goût unique depuis des décennies.
Un verre de jus de canne bien frais pour accompagner la cassave...
En effet, la canne à sucre broyée donne un jus de fruit goûteux et rafraichissant ( ce même jus qui, une fois distillé, prend le nom de rhum, mais ça,
c'est une autre histoire...)
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